Les cas de covid-19 sont en constante augmentation sur l’île et les variants anglais, brésilien et sud africain ont déjà tous été identifiés à La Réunion. Avec des taux de contagion plus importants que le virus du début de l’épidémie, plusieurs questions se posent. Quels sont les risques ? Quelles sont les mesures de protection ? Que sait-on des variants aujourd’hui ?
L’épidémie de Covid-19 et les contraintes qu’elle entraine pèsent sur le quotidien de chacun. Mais avec la présence des variants sur le territoire, tous plus contagieux que le virus d’origine, il est essentiel de ne pas se relâcher sur les gestes barrières. Port du masque, distanciation physique, gel hydroalcoolique, couvre-feu… Plus que jamais il ne faut rien lâcher !
Qu’est ce qu’un “variant” ?
Lorsque le virus à l’origine de la covid-19 se multiplie pour se répandre, il se modifie et de nombreuses mutations apparaissent. Mais selon la mutation, cela peut avoir un impact plus ou moins fort sur la progression du virus et sa capacité à se reproduire.
C’est ce qui se passe pour les principaux variants : le variant britannique ou “alpha” (apparu en Grande Bretagne), le variant sud-africain ou “beta” (apparu en Afrique du Sud), le variant brésilien ou “gamma” (apparu au Japon mais rapporté par un voyageur en provenance du Brésil) et depuis peu, le variant indien ou “delta” (apparu en Inde).
Mais il faut savoir qu’il existe d’autres variants, comme le variant californien ou “epsilon” par exemple, majoritairement présent en Californie à ce jour.
Coronavirus : le variant anglais ou “alpha”
Il serait plus transmissible : 30 à 50% fois plus selon les études. Mais il n’apparaît pas plus virulent, c’est à dire que les symptômes et les personnes les plus concernées ne sont pas différentes de celles du virus historique. En France métropolitaine, c’est celui qui est désormais majoritaire (notamment en Ile de France et à Dunkerque où il peut atteindre 50% des nouveaux cas).
Les études montrent que les 3 vaccins commercialisés à ce jour semblent conserver un taux de protection suffisant contre cette lignée.
Le variant brésilien ou “gamma” et le variant sud-africain ou “beta”
Selon les études, ces deux variants semblent très proches : ils sont plus contagieux et plus résistants ; c’est à dire qu’il pourrait y avoir une recontamination chez une per