À La Réunion le diabète est très présent, et touche beaucoup de réunionnais. Deux types de diabète se distinguent, leurs effets sont les mêmes mais ils ne touchent pas les mêmes personnes. Comment distinguer diabète de Type 1 et 2 ? Explications.
Le diabète de type 1
Le diabète de Type 1 a la particularité de se déclarer souvent chez des patients très jeunes, dès l’enfance ou l’adolescence. Près d’une fois sur deux, le diagnostic a lieu avant l’âge de 20 ans. C’est aussi le diabète le plus rare. En 2013 en France, il ne représentait que 6 % des cas traités.
À l’origine, le pancréas
Le pancréas est un organe vital qui se situe à l’arrière de l’estomac. L’une de ses fonctions est de réguler la quantité de sucre dans le sang en libérant deux hormones, l’insuline et le glucagon. Pour faire simple, on peut dire qu’en libérant l’insuline, le pancréas fait baisser la glycémie. En libérant au contraire le glucagon, il l’augmente.
Chez le diabétique de Type 1, le pancréas ne fonctionne pas bien : il ne sécrète pas d’insuline. Cette panne est due à une réaction anormale de l’organisme qui détruit les cellules du pancréas chargées de fabriquer l’insuline.
Une réaction auto-immune
Le diabète de Type 1 est une maladie dite « auto-immune ». Les maladies auto-immunes sont des dérèglements du système immunitaire qui retourne les défenses de l’organisme contre lui-même. Notre corps s’attaque alors à ses propres cellules, et les détruit.
Dans le cas du diabète de Type 1, ce sont les cellules du pancréas chargées de fabriquer l’insuline qui sont visées. Leur nombre diminue et le corps produit moins d’insuline. Lorsque 80 % de ces cellules ont été détruites, les symptômes apparaissent. L’organisme n’est plus en mesure de réguler la quantité de sucre dans le sang, ni d’approvisionner correctement les muscles en énergie.