À La Réunion, l’AVC compte parmi les principales causes de mortalité. L’accident vasculaire cérébral survient lorsque la circulation du sang à l’intérieur d’une partie du cerveau ne peut plus se faire normalement. Explications.
En 2020, près de 8 100 Réunionnais étaient en Affection Longue Durée (ALD) suite à un accident vasculaire cérébral. Mieux connues sous le nom d’AVC ou d’attaques cérébrales, ces affections entrainent plus de décès, plus d’ALD et plus d’hospitalisations à La Réunion qu’en Métropole.
QU’EST-CE QU’UN AVC ?
Le cerveau possède de nombreuses cellules spécialisées, appelées neurones. Pour bien fonctionner, et même pour survivre, ces neurones ont besoin d’un apport sanguin ininterrompu.
Lors d’un accident vasculaire cérébral, communément appelé « attaque cérébrale », une partie du cerveau est brusquement privée de sang. Cet arrêt de la circulation sanguine empêche alors les neurones de recevoir un apport suffisant en oxygène et en éléments nutritifs. Ceci entraîne la mort cellulaire au niveau de la zone du cerveau atteinte et l’apparition de symptômes correspondants.
La gravité de l’accident vasculaire cérébral va dépendre de la localisation et de l’étendue de la zone cérébrale endommagée.
LES MÉCANISMES DE L’AVC
On distingue deux types d’AVC : les accidents ischémiques et les accidents hémorragiques. Quelles sont les différences, et quels sont les points communs ? Comment fonctionnent-ils ?
LES AVC D’ORIGINE ISCHÉMIQUE
Ils représentent 80% des AVC. Dans leur cas, l’interruption de la circulation est due à un caillot de sang coagulé qui bouche une artère à destination du cerveau.