Indigestion, crise de foie, barbouillage, lourdeurs d’après fête : les conséquences de nos excès alimentaires portent de nombreux noms, pas toujours très exacts. Le point sur les idées reçues, et nos conseils pour mieux digérer !
C’est la Grand-Mère Kalle des repas de fêtes, la sanction des bouftangs gourmands de chocolat. La “crise de foie” est l’un des maux les plus répandus dans les périodes favorables aux excès de nourriture et de boisson.
Les symptômes de la crise de foie
La crise de foie se caractérise par des symptômes bien connus :
- Des nausées,
- Des vomissements bileux,
- Des maux de ventres,
- Des ballonnements,
- Un reflux,
- Une langue sèche et pâteuse,
- Voire des vertiges et des maux de tête.
Mais si ces désagréments sont bien réels, l’expression “crise de foie”est fausse, car le foie n’est pas vraiment concerné. Il s’agit d’une expression populaire typiquement française, et pas d’un terme médical.
La “crise de foie”, ça n’existe pas !
En effet, c’est plutôt la zone qui se situe sous le foie qui est douloureuse. Il s’agit de la vésicule biliaire qui, pour digérer les graisses, libère des sels biliaires dans l’intestin. Lorsqu’elle est saturée, elle se contracte de manière brutale : c’est ce qui provoque une douleur !
Le plus souvent, l’expression crise de foie désigne donc une simple indigestion ou un état de “barbouillage” suite à un repas trop riche ou trop alcoolisé.