Consultations médicales, thérapies alternatives ou substituts nicotiniques : certains dispositifs sont pris en charge, totalement ou partiellement, par l’Assurance Maladie et/ou les complémentaires santé. On fait le point sur les aides financières qui existent, selon les dispositifs, pour les fumeurs qui souhaitent arrêter.
Parce que l’arrêt du tabac est un enjeu de santé publique majeur, vous pouvez bénéficier d’aides financières pour vous encourager dans votre démarche.
Consultations médicales et remboursements
Les consultations chez les professionnels de santé dans le cadre de votre projet de sevrage tabagique sont prises en charge normalement par l’Assurance Maladie, au taux prévu pour les différents professionnels de santé.
Ainsi, si vous allez voir votre médecin sans autre que raison que de lui parler de votre envie d’arrêter de fumer, vous serez remboursés comme d’habitude. En revanche, les consultations chez les psychologues, ainsi que les autres acteurs de santé non conventionnés ne sont pas remboursées.
Consultations en tabacologie
Pour être tabacologue, il faut être professionnel de santé et avoir obtenu un diplôme universitaire en tabacologie. On trouve donc des médecins tabacologues, des infirmières tabacologues, des psychologues tabacologues, etc.
Le coût de la consultation et le taux de remboursement prévu par l’Assurance Maladie dépend de la spécialité du tabacologue, et de son conventionnement.
Hypnose, acupuncture, etc.
Les alternatives comme l’hypnose, le laser ou l’acupuncture ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie. Cependant, il est possible que votre mutuelle prenne en charge une partie de ces frais dans le cadre de votre contrat. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre complémentaire santé !
Les substituts nicotiniques : Les aides augmentent
Depuis 2018, certains traitements substitutifs à base de nicotine (gommes à mâcher, pastilles, patchs) sont remboursés à 65% par l’Assurance Maladie. Les complémentaires santé prennent en charge le ticket modérateur de ces médicaments. Pour en bénéficier, il faut une prescription médicale établie par un médecin ou une sage-femme, un dentiste, un infirmier, sur une ordonnance consacrée exclusivement aux substituts nicotiniques.
A noter que pour les personnes en affection de longue durée (ALD) pour lesquelles les substituts nicotiniques font partie de la liste des actes et prestations définis, et les bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire CME-C, la prise en charge est de 100%.
Pour aller plus loin :
- Site officiel | Tabac Info Service
- Dossier tabac | AMELI
- Dispositif d’accompagnement à l’arrêt du tabac | Sante.gouv.fr
Sources
Prise en charge des substituts nicotiniques | AMELI
Tous nos articles sont rédigés avec l’aide de professionnels de santé de La Réunion.