Aujourd’hui, seuls 3% des Français sont végétariens. Mais selon un sondage, un sur dix envisage de le devenir. Alors, le végétarisme, avenir de l’humanité ou risque pour la santé ? Le point sur un sujet toujours controversé.
Flexitarien, végétarien, végétalien, végan… on en entend beaucoup parler mais d’abord, qui mange quoi ?
Le flexitarien est celui qui a une alimentation “flexible” : il n’exclut aucun aliment mais limite les quantités de viande et poisson de son assiette.
Le végétarien ne mange pas de chair animale : pas de poisson ni de viande donc. Par contre il ne refuse pas la consommation d’aliments d’origine animale comme les œufs ou le fromage.
Il existe également des variations : certains végétariens consomment du poisson mais pas de viande.
Le végétalien ne mange rien venant de l’animal : il ne consomme donc que des végétaux et notamment des légumes, des céréales (quinoa, riz, blé…) , des légumineuses riches en protéines (haricots, pois-chiches, lentilles), et certaines huiles végétales. Lire notre article : quelles huiles choisir ?


Végétarisme, bon ou mauvais pour la santé ?
Sur le sujet, les experts français ont un avis tranché.
Au pays du bœuf bourguignon, il ne fait pas toujours bon être végétarien, et encore moins végétalien !
Pourtant, tout est une question de quantité. Aujourd’hui, nous savons qu’une trop grande consommation de protéines animales augmente le risque d’insuffisance rénale, de certains cancers et même des maladies cardiovasculaires.
Il n’est donc plus conseillé de consommer de la viande ou du poisson à tous les repas, ni même tous les jours.
Par exemple, pour un enfant de 10 ans, consommer un demi steak haché par jour (50g) suffit.
Diminuer les viandes, c’e