Un AVC, ça peut aussi changer la vie des proches… S’occuper d’un malade au quotidien est un rôle éprouvant. Voici quelques conseils pour le bon fonctionnement du couple aidant-aidé. 

Prendre soin d’une personne qui a été victime d’un AVC est une responsabilité imprévue qui nous tombe dessus dans un moment chargé d’émotions. Bien que valorisant, ce rôle peut être éprouvant, et difficile à assumer. Pour qu’aidant et aidé vivent au mieux cette situation nouvelle, il est important de suivre certaines recommandations.

  1. ÉCHANGER MUTUELLEMENT SUR LES ÉMOTIONS QUE PROVOQUE LA MALADIE
  2. FAIRE LE POINT POUR MESURER CE QUI A CHANGÉ : à la fois dans la vie quotidienne, dans les projets de vie, mais aussi dans la relation entre aidant et aidé.
  3. DÉTERMINER LES BESOINS ET LES AIDES QUI DOIVENT ÊTRE MIS EN PLACE, POUR CHACUN : Pour cela, il est souhaitable que l’aidant soit bien informé sur la maladie : ses origines, ses conséquences à court et à long terme, le suivi médical et les traitements. C’est en comprenant ce qui arrive que l’on peut y faire face. Assistez aux rendez-vous médicaux, interrogez les professionnels de santé, et reposez les questions tant que vous n’avez pas complètement compris.
  4. L’AIDER À (RE) DEVENIR AUTONOME : Un des rôles essentiels de l’aidant auprès de la personne victime d’AVC va consister à la rendre le plus autonome possible. Il faudra l’encourager dans toutes ses activités, et si elle a des difficultés à les réaliser, la soutenir pour qu’elle persévère. Cela demande une attitude constamment positive où les réussites sont félicitées, et les progrès remarqués.
  5. APPRENDRE À SE MÉNAGER EN TANT QU’AIDANT : Être aidant réclame beaucoup d’énergie, notamment psychologique, mais aussi de la disponibilité et une grande patience. Pour ne pas vous épuiser à la tâche, il est indispensable de connaître vos limites et reconnaître qu’il n’est pas possible d’assurer tout le temps, et sur tous les fronts.

Nous vous invitons à réfléchir à l’avance vers qui vous pourriez vous tourner pour vous soulager en cas de besoin, ou pour prendre le relais quand vous prenez du temps pour vous : voisins, parents, amis, collègues…. Si vous ne trouvez personne pour vous aider, discutez-en avec les professionnels de santé. Ils peuvent être de bon conseil et vous orienter.

Pour information

Sachez qu’en tant qu’aidant, vous pouvez peut-être être salarié par votre proche, ou bien être dédommagé pour l’aide apportée. Vous pouvez aussi peut-être bénéficier de congés spécifiques :  congé de solidarité familiale, de présence parentale, ou de soutien familial.

Pour en savoir plus, téléchargez le guide Aider un proche victime d’un AVC, édité par France AVC en cliquant sur le bouton suivant :

Sources

Site officiel de France AVC – franceavc.com

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Tous nos articles sont rédigés avec l’aide de professionnels de santé de La Réunion.