Après un AVC, maintenir une activité physique et sociale demande parfois une réelle organisation, mais ces activités sont indisepnsables pour soutenir la récupération des séquelles.
Après l’AVC, la vie en société
Les loisirs, les sorties, les visites des amis : tout ce qui peut contribuer à se changer les idées, à rester “stimulé” et à sortir de la maladie est important quand on a été victime d’un AVC. L’isolement et le désœuvrement sont source de découragement. Il n’est pas rare qu’ils favorisent ou qu’ils aggravent une dépression, fréquente chez les victimes d’AVC, qui doivent s’ajuster à une nouvelle réalité.
Quelqu’un a parlé de Fête ?
Parler de son ressenti
Il est donc très important de trouver des gens à qui parler de ses émotions. Il peut s’agir de soutien affectif et motivationnel, d’un membre de sa famille, d’un ami, ou d’une autre personne qui a été aussi victime d’un AVC ; ou alors d’un soutien professionnel, d’un psychologue, d’un membre de l’équipe soignante ou d’un groupe de soutien. Il peut même s’agir d’un mélange de tout ça : il n’y a pas de recette unique pour se sentir bien. L’essentiel est de se sentir moins seul et mieux compris.
Cependant si les émotions deviennent difficiles à gérer, nous vous conseillons d’en parler à un professionnel de santé. Un accompagnement psychologique peut aider à traverser les moments difficiles.
Échanger avec d’autres victimes d’AVC et trouver des loisirs adaptés est un bon moyen de rompre l’isolement, et de partager ses expériences et ses doutes avec des personnes qui les comprennent parce qu’elles traversent des difficultés similaires. N’hésitez pas à vous rapprocher d’associations, ou à démarre une activité au sein d’un club, que ce soit pour jouer aux cartes, faire des jeux de société ou une activité physique.
Faire du sport (ou une activité physique)
Par ailleurs, parce que l’activité physique aide à rester en bonne santé et contribue à éviter un autre AVC, elle doit être encouragée. Des activités comme la marche, le tennis, le golf et la natation sont d’excellents moyens de rester actif.
Il existe des structures et associations qui permettent une pratique du sport adaptée au handicap. L’équipe soignante peut vous aider à trouver une activité sportive qui vous convient, à la fois en termes de motricité et d’intensité. N’hésitez pas non plus à en discuter avec elle.
(Ré)-équilibrer son alimentation
L’alimentation et l’hygiène de vie jouent un rôle primordial pour réduire les risques de subir un autre AVC.
N’hésitez pas à faire appel à l’équipe soignante pour discuter des facteurs de risque sur lesquels vous pourriez concentrer vos premiers efforts, et fixez-vous des objectifs réalistes.
Sources
La vie quotidienne après un AVC — France AVC
Tous nos articles sont rédigés avec l’aide de professionnels de santé de La Réunion.