Quiz – 4 idées reçues sur les données de santé

Selon la Loi Informatique et Libertés de 1978, les données de santé sont exclues du droit de propriété. C'est-à-dire qu'elles n'appartiennent à personne. Je ne suis donc pas "propriétaire" de mes données de santé et je ne fais pas ce que je veux avec : je n'ai pas le droit de les vendre, par exemple. Pas d'inquiétude cependant, personne d'autre n'en est le propriétaire.

La carte vitale n'est jamais considérée comme une pièce d'identité fiable.

Depuis le 1er janvier 2021, pour éviter les confusions entre les données de santé des patients, à l'hôpital, chez mon médecin traitant, en pharmacie ou encore dans un laboratoire d'analyse, on me demandera au moins une fois une pièce d'identité "fiable" : ma carte d'identité, mon passeport ou mon titre de séjour valide. Cela permettra de valider mon Identité Nationale de Santé (INS) dans le logiciel du professionnel de santé.

Objectif : éviter les erreurs sur l'identité du patient (par exemple, opérer un patient à la place d'un autre).

Les données que mon médecin collecte sur moi doivent être conservées pour une durée déterminée. Le Conseil national de l'Ordre des médecins recommande aux médecins traitants de conserver les dossiers médicaux de leurs patients pendant 20 ans à compter de leur dernière consultation.

Mon médecin ne peut pas collecter toutes les données qu'il veut. Les renseignements qu'il me demande doivent être adéquats, pertinents et limités à ce qui est nécessaire à ma prise en charge médicale. Par exemple, la dispute que j'ai eu hier soir avec mon conjoint au sujet de ma belle-mère ne regarde pas mon médecin.