Si les doses prescrites ne sont pas respectées et que la prise dure plus d’un mois, les antidouleurs peuvent entraîner une dépendance. Dans cet épisode de NOUT BATAY contre les addictions, Guillaume témoigne de son parcours pour se libérer de son addiction aux antidouleurs, survenue à la suite d’un grave accident de moto.
Guillaume est tombé petit à petit dans la dépendance aux antidouleurs suite à un accident de moto : “J’avais de grosses douleurs. […] J’ai réaugmenté les doses médicamenteuses. […] On s’en rend pas compte au départ, c’est ca qui est dangereux. Et à la fin, c’est une prise par plaisir”.
C’est finalement grâce à un accompagnement par un professionnel de santé dans un centre d’addictologie qu’il a pu s’en sortir. Son conseil : “il faut en parler et ne pas être seul, car c’est dangereux”.
Antidouleurs : pour éviter l’addiction, respectez les prescriptions
Les antidouleurs à base d’opiacés (tramadol, codéine…) peuvent entraîner une dépendance, si la prise se fait sur plusieurs mois et si les doses prescrites ne sont pas respectées.
À La Réunion il existe de nombreuses structures qui accompagnent les personnes souffrant d’addictions : Alcool, Tabac et addictions à La Réunion : Qui peut m’aider ?
Sensibiliser les Réunionnais aux addictions, lutter contre la stigmatisation
Les objectifs de “NOUT BATAY contre les addictions” sont multiples : sensibiliser la population réunionnaise aux diverses addictions, lutter contre la stigmatisation des personnes qui en souffrent et montrer qu’il est possible de trouver de l’aide auprès des professionnels de santé, et de s’en sortir !
Ces portraits documentaires de Réunionnais donnent la parole à des personnes qui souffrent ou ont souffert d’addictions, qui témoignent de leur parcours et de leur combat pour lutter contre leur dépendance et délivrent un message d’espoir, de détermination et de courage.
A La Réunion, les conduites addictives (tabac, alcool, jeux, écrans, drogues…) représentent un véritable problème de santé et de sécurité publiques.