L’audition est un capital fragile qu’il faut préserver si l’on veut éviter les troubles. Bourdonnements, sifflements, acouphènes, hyperacousie : le point sur les risques, les signes qui doivent alerter, et les réflexes à adopter.
Longtemps associés au vieillissement ou à des facteurs génétiques, les troubles de l’audition ne cessent de progresser en France, notamment chez les plus jeunes. Selon une étude réalisée en 2017 par l’association des Journées Nationale de l’Audition (JNA), les moins de 35 ans sont désormais les plus concernés par les problèmes de gêne auditive.
Exemple : 92 % des jeunes de moins de 25 ans déclarent avoir déjà eu des difficultés à comprendre des conversations lorsqu’il y a du bruit. La gêne de compréhension de la parole dans un environnement bruyant est l’un des principaux indicateurs d’une éventuelle déficience auditive. Un jeune sur 10 souffre aujourd’hui d’une perte auditive pathologique.
“Passé 65 ans, la surdité concerne plus de 65 % de la population.”
Acouphènes : problème majeur chez les plus jeunes
Autre constat inquiétant : plus de la moitié des moins de 24 ans déclarent aujourd’hui ressentir ou avoir ressenti des acouphènes. Selon les experts de l’association, “cela indique très probablement que ces jeunes ont vécu un traumatisme sonore aigu suite à une exposition toxique...”
Hyperacousie : moins fréquent mais plus gênant
Moins connue que les acouphènes, l’hyperacousie touche aujourd’hui largement les plus jeunes. 16% des 15-17 ans déclarent en effet être concernés par ce trouble incommodant, cause notamment d’une irritabilité plus forte mais aussi de troubles du sommeil et d’anxiété.